Scénariste et dessinateur de bandes dessinées, Thierry Terrasson publie d’abord sous le pseudonyme de Téhy, mais c’est sous celui de Jim que ses séries, telles que Une nuit à Rome et Zoé Carrington, De beaux moments, l’Étreinte, l’Érection…, remportent un vif succès. À ce jour, Jim a publié un peu plus de 110 titres et vendu plus de deux millions d’albums. Il a publié un premier recueil de nouvelles en 2018. Depuis quelques années, il est scénariste pour le cinéma : L’invitation, La surprise, Touristes, Un noël à Paris. Il passe enfin derrière la caméra avec Belle Enfant, son premier film projeté aux Rencontres. Retrouvez-le à l’ouverture. Belle enfant en compétition pour le Prix du Meilleur Premier Film.

Cybèle Villemagne tourne dans une quinzaine de courts métrages, dont plusieurs présentés dans des festivals. Elle en scénarise et réalise d’ailleurs certains comme Le mec de mes rêves, Piège à loup ou encore Mes dernières volontés. Elle joue également dans plusieurs longs métrages, téléfilms, et formats courts comme Groland, Vice people, Le contre-journal pour Karl Zéro, Séance interdite, Working girls et Opération Adrénaline ou dans les séries Le jour où tout a basculé et Petits secrets entre voisins. Dans Belle enfant, elle campe avec légèreté la plus fantasque des trois sœurs qui tente de lier tous les morceaux épars d’une drôle de famille.

Dans son premier long métrage Dissidente, qui a remporté le grand prix du Jury au festival Les Percéides, on observe chez Pier-Philippe Chevigny ce désir farouche de faire bouger les lignes. Avant de se lancer dans cette aventure, maîtrise en Études cinématographiques Vidéos et Publicité et Prix du Meilleur court-métrage à Tirana International Festival film en poche, le cinéaste a visité le Guatemala, avec pour interprète Ariane Castellanos... actrice principale de Dissidente ! Ensemble, ils ont rendu visite à une douzaine de familles et ont recueilli nombre de témoignages. Si ceux-ci constituent la matière première du scénario, Pier-Philippe Chevigny n’a pour autant jamais renoncé à son objectif de réaliser un film relativement grand public.

Au théâtre, Stéphan Castang a joué avec Marion Guerrero, Benoît Lambert, Ivan Grinberg ou Thomas Poulard. Il a travaillé avec la compagnie L’Artifice en tant que comédien ou dramaturge. Comme cinéaste, il a écrit et réalisé plusieurs courts-métrages dont Jeunesses françaises en 2011, Panthéon Discount en 2016 et Finale en 2020. Il est également chargé de cours à l’Université Bourgogne-Franche-Comté et à Paris VIII. Lauréat 2021 de la Fondation Gan pour le cinéma, Vincent doit mourir est son premier long-métrage, original par sa tonalité: voici un film paranoïaque, survivaliste, burlesque, mais aussi comique par moments, et qui interroge sur cette violence d’autant plus déroutante qu’elle est le fait d’un individu parfaitement banal. Vincent doit mourir en compétition pour le Prix du Meilleur Premier Film.

Hamza Meziani, né au Maroc, voit le jour dans une famille d’agriculteurs berbère-marocaine et grandit à Ichniwane dans les régions rifaines. En 2000, la famille s’installe en Corse. En 2012, il joue un des rôles principaux de son premier film, Les Apaches de Thierry de Peretti. Dans les années qui suivent, il se retrouve en tête d'affiche dans Nocturama de Bertrand Bonello (2016) et Occidental de Neïl Beloufa (2018). Bonello, fasciné par sa gestuelle, dira : «Hamza a une qualité très rare, à savoir une capacité à être présent dans l’absence, ou à être absent dans la présence. il est difficile de lire les émotions qui traversent son visage. Il possède cette qualité d’être naturellement indéchiffrable.»

Olivier Berne, salonais d’origine, après un master d’économie obtenu à l’université d’Aix-Marseille III qui lui ouvre un chemin tout tracé dans la finance, et même si son mémoire s’intitulait déjà Le financement du cinéma par les marques, change de voie. Il fait ses premiers pas dans la production de films publicitaires, puis de vidéo-clips pour des artistes musicaux français et internationaux. En 2008, il crée sa propre société, «La Main Productions», à Paris. Pour des raisons familiales, Olivier Berne s’installe en 2013 à Nantes. Il a à aujourd’hui à son actif une centaine de productions, documentaires et courts-métrages, ainsi qu’un premier long métrage de fiction, "Rien ni personne", présenté aux Rencontres.

Marine Bohin est Emily, la cadette des trois sœurs dans Belle Enfant. Elle y joue de son côté brut à la Béatrice Dalle pour interpréter avec humour et sensibilité cette période de basculement qui voit une jeune femme, enfin débarrassée de ses faiblesses, devenir totalement adulte. Vous l’avez peut-être remarquée dans la série populaire Tandem, saison 3, et vous la verrez bientôt dans 13 notes en rouge, de François Gaillard. Journaliste cinéma, notamment à Sofilm, et autrice, elle a récemment publié Cinéma de genre au cinéma, co-écrit avec Julien Richard Thomson. Elle intervient régulièrement dans des émissions de radio.

Bastien Achard, originaire d’Eyguières et appartenant au groupe Jeunes des Rencontres Ciné pendant deux ans, est licencié en études cinématographiques à l’université Paul Valéry de Montpellier, diplômé en Master en Écritures critiques et analyse didactique de l’image à Marseille, ainsi que de l’ESEC de Paris avec une spécialisation sur le métier d’assistant réalisateur/métiers de plateau. Ses premiers pas dans le monde professionnel se font sur le long métrage DAAAAAALI! de Quentin Dupieux. Rien n’est grave, son premier court métrage de fin d’études a été couronné par de nombreux prix, à Valence en Espagne et à New York, soulignant la qualité de son travail. Il sera projeté en ouverture des Rencontres.

Dans ses deux premiers films, Southern Belle, Grand Prix de la Compétition Française du FID Marseille, et Ghost Song, sélectionné par l’ACID en 2021, lauréat du prix du Meilleur film dans la section Révolutions permanentes du festival de Séville et acheté par la plateforme américaine Vice pour la Short List de Suroosh Alvi, Nicolas Peduzzi explorait les méandres des âmes en proie aux addictions et à l’abandon aux Etats-Unis. Son cinéma se caractérise par ce désir d’explorer des territoires dans lesquels peu s’aventurent, sachant montrer avec justesse les gens que l’on craint de regarder. Dans État Limite, son troisième long métrage tourné en France, il suit les pas d’un psychiatre de l’hôpital Beaujon à Paris, abordant son sujet autant en cinéaste qu’en citoyen.

Karim Leklou apparaît pour la première fois au cinéma en 2009 dans Un Prophète de Jacques Audiard. Entre 2011 et 2013, il continue de tracer le sillon du cinéma d’auteur en imposant sa présence chez Bouli Lanners (Les Géants) ou Rebecca Zlotowski (Grand Central). Son rôle principal dans Coup de chaud de Raphaël Jacoulot (2015) marque un premier tournant, précédant les retrouvailles avec Tahar Rahim pour Les Anarchistes d’Elie Wajeman (2015), Réparer les vivants, de Katell Quillévéré (2016) et Joueurs de Marie Monge (2017). En 2018, la carrière de Karim Leklou prend de l’ampleur avec Le Monde est à toi de Romain Gavras et la série Hippocrate de Thomas Lilti. Depuis 2020, Karim Leklou poursuit sa route dans le cinéma d'auteur, avec récemment Un Monde de Laura Wandel (2021), Goutte d'or de Clément Cogitore (2022) ou encore Pour la France de Rachid Hami (2022), tout en se élargissant sa palette avec des rôles plus physiques comme dans La Troisième Guerre de Giovanni Aloi (2020) et Bac Nord de Cédric Jimenez (2020). Son rôle dans Vincent doit mourir se situe à la lisière de ces deux mondes.

La mer et ses vagues est le premier long-métrage de "Liana et Renaud" , patiemment construit durant dix ans. Il s'agit d'un conte tragique et métaphorique, tourné en argentique, qui utilise les jeux de lumière comme autant de jeux de piste. Les cinéastes, qui naviguent entre la France et le Liban, ont grandi respectivement à Beyrouth et dans la campagne française. Leur collaboration a donné naissance à plusieurs courts métrages : Vertical Liban, L’homme qu’on croyait mort, Le fleuve du chien et Le palais oriental. Leur approche artistique unique et leur utilisation de la caméra Super 16mm donnent une dimension particulière à leurs œuvres.

Caroline Bourg s’installe à Paris à dix-huit ans pour devenir comédienne et suit pendant deux ans des cours de théâtre. En 2003 et jusqu'en 2007, elle intègre la troupe de comédiens de Sous le soleil, y interprétant le rôle du docteur Anna Costelle. Elle joue régulièrement au théâtre et enchaîne les guests dans diverses séries : elle décroche, en 2010, le rôle régulier d'Elsa Bailly dans Plus belle la vie. La même année, elle fait une apparition aux côtés d'Audrey Fleurot dans Intouchables. Nous la retrouvons, déboussolée et touchante, au bord d’une vie qu’elle ne s’autorise pas, en aînée de la fratrie dans Belle enfant.

Diplômée de l’université de New York, Ninna Pálmadóttir, réalisatrice islandaise, a commencé à travailler sur les plateaux de cinéma en pratiquant tous les métiers. Elle est surtout connue pour son court-métrage Paperboy diffusé en 2019, prix Edda du Meilleur court-métrage en 2020 et également primé au Festival international du film de Reykjavik 2019 et du Festival du film Stockfish 2020. Son premier long métrage, Solitude ou Le vieil homme et l’enfant est le reflet de sa démarche artistique qui s’intéresse aux enjeux de justice sociale et aux personnages empathiques, curieux du monde et des gens qui les entourent.

Originaire du Venezuela, Jon Marquez a collaboré à de nombreux documentaires et films de fiction, notamment Erase una vez en Venezuela, prix de la Meilleure photographie au Festival du Film ibéro-américain de Ceará au Brésil en 2020, Contactado, prix du meilleur cameraman au festival du cinéma vénézuélien en 2021 et Pelo Malo, Coquille d'or au Festival de San Sebastian 2013. Nous avons la chance de l’accueillir pour une exposition des photographies réalisées lors du tournage de Once upon A Time in Venezuela

Karim Bensalah est né à Alger d’un père algérien et d’une mère brésilienne. Après avoir grandi au Sénégal et en Haïti, il arrive à Paris à l’âge de 18 ans pour y faire des études de lettres, de philosophie et de sciences sociales. Il entrera par la suite à la London Film School, où il réalisera Constant flown. De retour à Paris, il travaille comme réalisateur, scénariste et comédien, signant plusieurs courts métrages, dont Le secret de Fatima, Racines(s) et Les heures blanches. Il est sélectionné aux Sundance Screenwriters et Director’s Lab pour y développer son premier long métrage. Scénariste et consultant sur d’autres projets, Karim travaille également depuis plus de quinze ans, en France et au Brésil, dans le domaine de l’éducation à l’image. Les questions de construction de l’identité sont au cœur de son travail, comme dans son premier film Six pieds sur terre.

Auteur et réalisateur, Gallien Guibert est reconnu comme l'un des défricheurs des nouvelles écritures interactives en France, notamment au sein de la société IO Interactifs qu'il cofonde. En 2002, il signe avec Guy Peellaert l'adaptation animée de sa bande-dessinée culte, Pravda la Survireuse. Son deuxième court-métrage Lune noire, film fantastique dans l'esprit des productions Hammer est présenté pour la première fois en 2014 en sélection officielle au PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival). Avec son premier long-métrage, un thriller noir nerveux, Rien ni personne, il aborde la question du syndrome d’abandon, avec Paul Hamy à l’impressionnante interprétation. Rien ni personne en compétition pour le Prix du Meilleur Premier Film.